dimanche 27 mai 2018

Sur les traces de mon enfance ... Balbutiements ...

Qui es-tu, petite ?
Il me faudra trouver le trait
Oscillant aux frondaisons de fond
L'Océan et l'Etherique des végétaux est bien du même univers
Quel est donc cet archange qui s'y lie ?
Cocci ...
Petite bête du bon Dieu
Tu te souviens, Yves, des récoltes d'angélique et des coccinelles que nous reccueillions avant de les libérer
...



Sourire
...

  
" Dis , Jean, on va où quand on meurt ? "
" Quand on meurt, on ne meurt jamais, jamais, jamais ... "
Je me revois petite au pied de cette échelle,
près de cette machine à éliminer la poussière des semences
...


" Dis Jean ... "
...


Il est des rendez-vous insoupçonnés ...
Catharsis ...
...


Sur les traces de mon enfance ...


Il est des rendez-vous de circonstance 
...


Rendez-vous des simples et des ailes d'anges
...



A l'antre du Cabinet de Curiosités, là en cette frontière subtile de la naissance et de la mort 
Je suis venue sur terre


Voilà un moment que me titillait un livre sur mon enfance



Il me faudra retirer la poussière des ballots de semences
Lever doucement le voile des sensations enfouies
Sculpter à coup sûr une poésie inventée



Je plongerai plus encore au coeur de l'herboristerie
Angélique, soucis, mauves et guimauves
Racines de valériane me seront vigiles


Qui es-tu petite ?
Toi dont l'unique photo a survécu au temps et aux déménagements
...

Quels sont tes idéaux ?
...


Inattendu, impromptu
Testament et le souvenir de mon frère défunt
...


Ma vue se brouille un peu mais j'irai confiante
A l'instar du pas décidé de cette petite


Poétiquement 
A pas de loup
A pas de chat
A pas d'enfant


Les pages s'animeront doucement

J'irai mon intuition 

J'irai mes souvenirs inventés et réels 

...

vendredi 11 mai 2018

J'ai déplié les pages du Livre ...



J'ai déplié les pages du Livre



L’ombre s’est faite complice
Juste un murmure

La pierre se souvenait des marées


Et le minimalisme contait


Il disait les âges d’antan


Elle a souri

Devenue prêtresse à cet oracle de jadis


Juste un soupir

Et sourire

La pierre tressaillait



Il est des temps d’éternité
Des socles de mystes

L’autel, parfois se révèle au détour du chemin

Se taire alors


Se taire et se dépouiller


 
...