samedi 7 novembre 2020

L' Ancienne ...

J'ouvre les portes des chakras
...
Un à un 
...

Le Chakra Racine ou Mulhadhara
Frontière entre la conscience animale et la conscience humaine ...
Siège du Karma de vies antérieures et de nos lignées familiales ...



Et je réalise à quel point ces anciennes se sont plus d'une fois invitées dans mas tableaux ...


Peinture à l'huile réalisée lors d'une expo sur le lin 


Peinture à l'huile, L'Ancienne


 La rencontre du Jeune Homme triste et da la Vieille femme
Le Serpent Vert, Goethe

D'où venaient ces visages, connus et inconnus à la fois , comme surgis d'une mémoire millénaire ?
Je laisserai parler l'Ancienne en moi, je lui reconnais ce droit ...
L'Ancienne, la Sorcière, celle qui ira vers les plantes , celle qui écoute au-delà des mots ...
Je cherche encore le chemin mais je le sais là, devant, qui vient vers moi ...
Aller patiemment et ouvrir le coeur ...
Aller lentement et sourire, au-détour du chemin à mon père, à mon grand-père, herboristes de leur vivant ...
Je ne connais pas le secret des plantes, j'irai à leur rencontre, je ne sais encore comment ...
L'alambic est là, il attend ...


 

dimanche 1 novembre 2020

Samain ... Kerridwen et Isis en accompagnatrices ...

Cheminant dans ce processus de rencontre avec moi-même, je me suis laissée appeler par Kerridwen et Isis ...

Kerridwen

UNE TRÈS VIEILLE RACINE POUR UNE ANTIQUE DÉESSE

« Venue du fond des âges, la Terre-Mère n'avait pas de nom car tous les hommes la vénéraient comme la seule divinité, à l'origine de toute chose. Mais avec le réchauffement post-glaciaire, tout se complique et même la déesse primordiale tend à prendre des visages nouveaux. Peu à peu, ses aspects différents génèrent des noms distincts. » (Myriam Philibert, Les Mythes Préceltiques, éditions du Rocher).

Nombreux noms, car nombreux mythes. Correspondant aux nombreux peuples qui se succèdent et qui, à chaque fois, tentent de s'approprier le fond culturel et cultuel ambiant tout en l'enrichissant (ou le pervertissant) de leurs apports personnels.
Pourtant, dans cette liste que nous sommes loin de connaître dans son intégralité, la linguistique a permis de faire des recoupements. Des racines primordiales émergent, certaines propres aux langues indo-européennes, d'autres plus anciennes encore.
Pour Kerridwen, puisque tel est le nom qui nous intéresse, la racine KR est flagrante. Cette racine a un rapport avec la Pierre, la Terre, la Porte. Lorsqu'on ajoute un N final, pour obtenir KRN, on introduit une idée d'élévation. Or les travaux de Myriam Philibert tendent à prouver que ces deux racines, KR et KRN, seraient antérieures aux Indo-Européens et représenteraient le couple primordial, la Terre-Mère et son époux, principe mâle indispensable à la procréation, dont les plus anciennes représentations sont le dieu couronné de cornes de taureau ou de bois de cerf, en un mot le Dieu Cornu.
Ce Dieu Cornu, seigneur des bêtes et des troupeaux, est aussi le Ciel-Père, puisque le taureau comme le cerf se partagent la symbolique solaire de l'homme antique, même si le taureau est davantage lié à des notions d'immortalité par la fécondité, étant plus féminin et lunaire, tandis que le cerf, dont les bois meurent et renaissent, symbolise le renouvellement cyclique et s'approprie le double royaume, le monde lumineux des vivants et l'enfer ténébreux des défunts en attente de germination, tel le grain enfoui sous terre et rêvant au printemps. A noter cependant que les mythes les plus anciens faisaient du soleil une divinité féminine, ce qui a perduré chez les Germains ou encore chez les Celtes (voir notamment Yseult, la femme-soleil auprès de laquelle vient se régénérer, chaque mois, Tristan l'homme-lune).
Pour en revenir aux racines linguistiques, KRN a donné, notamment en grec ancien : bâton, couronne, corneille, foudroyé (frappé par la foudre)… et, au niveau des noms propres, les dieux Carnos (dieu des troupeaux), Cronos (également couronné de cornes et qui, armé de sa faucille courbe, émascule son père Ouranos, le Ciel), Karna (mythologie indienne, dieu-héros fils du soleil), Saint Cornely et ses boeufs (inventé pour expliquer le nom et l'existence des alignements de Carnac), et surtout Cernunnos (ou Kernunnos), dieu celte, roi de l'année et amant de la Déesse.
Or, dans la mythologie celte, la Déesse-Mère est surtout Dana (ou Danu, Dôn ou Anna), nom qui se rattache à la lettre N qui, isolée du groupe KR, évoque l'Eau primordiale, source de toute vie. Anna-Dana (voir aussi Danaé chez les Grecs et Nana au Moyen-Orient), dont vient le mot « année », est devenue grand-mère de Jésus dans la mythologie chrétienne. Tout semble concorder pour en faire le nom le plus ancien de la Déesse-Mère. Tout… sauf la linguistique, qui révèle que cette racine N est sans doute celle des noms les plus récents.
Avec la racine KR, on ne manque pas de trouver, toujours chez les Grecs anciens, des déesses primordiales très archaïques : Kèr, qui préside à la mort ; Koré reine des Enfers et fille doublet de Déméter la déesse des moissons. A noter que, parmi les langues indo-européennes, on distingue deux branches : l'orientale (sanskrit, iranien, arménien, grec et albanais) et l'occidentale (baltique, slave, germain, celtique et italique). Or les Latins, de langue italique, connaissent une déesse Cérès (prononcer Kéres) qui est l'équivalent de Déméter mais dont le nom recouvrait à l'origine une très vieille puissance de la végétation, ainsi qu'une Cardéa dont la légende rappelle Anis, la déesse celte aux lèvres bleues qui s'introduit dans les maisons pour sucer le sang des petits enfants, aspect sombre de la Déesse-Mère qui règne sur la Vie et la Mort et qui, comme la Nature qu'elle représente, peut se montrer extrêmement cruelle.
Quelques mots communs bâtis sur la racine KR en langue grecque : tête, corne, casque, coeur, corbeau, jeune fille, jeune homme, tondre, atteindre, joie, main, pierre, choeur. En italique : céréale, charnière…

Alors, quels noms fondés sur la racine KR la langue celtique propose-t-elle pour la Déesse-Mère ? Un seul. Il s'agit de Kerridwen, dont seul le mythe gallois concernant la naissance du barde sacré Taliésin a conservé la trace.

CeridwenCerridwen ou Kerridwen (de nombreuses graphies sont possibles), principalement connue en tant que magicienne, était en fait une déesse galloise de la mort et de la fertilité. Elle est Reine de l'Occident, de l'Eau et de l'Automne, elle est l'initiatrice de toute magie et reine des sorcières dans la mythologie galloise. Ceridwen garde la porte de l'Ouest avec Fal pour le Nord, Lug pour l'Est et Nuada pour le Sud. Son animal est le serpent. Femme de Tegid Foel, elle donne naissance à deux enfants complètement opposés : Morvran (surnommé Afangddu ou Avangddu) qui passait pour l'homme le plus laid de la terre, et une superbe fille, Creirwy. Ne parvenant pas à tolérer le handicap de son fils Afangddu, Ceridwen fit bouillir dans un chaudron une potion de connaissance pendant un an et un jour afin de lui permettre de devenir sage et respecté. Elle confia la tâche de veiller sur le chaudron à Morda et Gwion Bach, mais une goutte tomba sur le doigt de ce dernier, il le lécha et il reçut ainsi le don à la place de Afangddu. Furieuse, Ceridwen poursuivit Gwion Bach qui se transforma maintes fois pour lui échapper. Il finit par se changer en grain de blé et Ceridwen, transformée en poule noire, en profita pour le manger. Quelque temps plus tard, elle donna le jour au célèbre poète et druide Taliesin (qui est en fait la réincarnation de Gwion Bach).



Isis



Isis est le nom grec (en grec ancien Ἶσις / Îsis) d'Aset (ou Iset), la déesse protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. Elle fait partie de la grande Ennéade d'Iounou (Héliopolis).

Isis semble avoir été aux temps anciens la personnification du trône ; son nom en hiéroglyphes signifie le siège. Dans les inscriptions, elle est représentée sous les traits d'une femme coiffée d'un siège (qui ressemble à un escabeau à trois marches).

Plus tard, sa représentation change ; on la voit comme une femme portant les cornes de la vache enserrant un globe lunaire (à ne pas confondre avec Hathor).


Isis règne sur la voûte céleste et préside aux révoltions des astres, qui déterminent la succession des jours et des nuits ainsi que l’ordre des saisons. L’Etoile du Chien (Sothis ou Sirius pour les grecs) lui est consacrée en Egypte. Le lever de cette étoile marque le commencement de l’année égyptienne. Dans l’Antiquité , les grecs considèrent Isis comme la déesse de la lune, alors que les égyptiens en font la déesse du soleil.

Isis préside également à la navigation, qu’elle a inventé. C’est elle qui veille sur les matelots en danger et secourt les naufragés. De par sa quête sur le Nil et en Méditerranée à la recherche d’Osiris, Isis règne sur les fleuves et la mer. Adorée dans la petite île de Pharos, elle est perçue comme une divinité marine. Son épithète latine, Stella Maris, signifie d’ailleurs « l’étoile de mer».

Isis est considérée comme une déesse mystérieuse et magicienne, depuis qu’elle a ramené son frère et époux Osiris à la vie, ce qui lui vaut l’admiration et l’adoration des hommes. Dotée de puissances guérisseuses, Isis protège les malades et préserve de tout mal les gens bien portant. Ce pouvoir lui vient du dieu solaire Rê, qui confie un jour à Isis le secret de la puissance universelle et fait d’elle la maîtresse de l’univers. Pour obtenir ce secret, Isis se révolte contre le dieu solaire vieillissant et donne vie à un serpent, qui pique Rê. Seule la déesse pouvait le soigner à la condition, toutefois, qu’il lui révèle la source de la puissance universelle. Ainsi, Rê livre son secret à Isis, ce qui fait d’elle la maîtresse de l’univers. Grâce à ce pouvoir, elle guérit Rê et ramènera Osiris d’entre les morts, après que Seth l’ait tué. Depuis cet épisode, la déesse est considérée comme la protectrice des défunts. Sauveuse de  Rê, Isis est également invoquée par les hommes pour guérir les maux et apaiser les frayeurs. 

Peinture murale représentant la déesse Isis, dans la tombe d'Horemheb
Peinture murale représentant la déesse Isis, dans la tombe d’Horemheb

À la fin du xviiie siècle et au début du xixe siècle, Isis reste dans l'imaginaire européen la déesse voilée, et l'inscription de Saïs rapportée par Plutarque « Je suis tout ce qui est, qui fut et qui sera, et nul mortel n'a soulevé mon voile » est sans cesse reprise par les poètes ; en particulier par les Romantiques allemands qui se posent la question s'il faut ou non dévoiler la déesse. Pour Goethe, les sciences expérimentales ne doivent pas arracher par des moyens violents les secrets à l'Isis-Nature. Pour lui, seuls les poètes et les artistes sont aptes, par des moyens affectifs, à s'approcher de ces secrets. La Nature se tient sous les regards et seuls les sens humains peuvent l'apercevoir, Isis est sans voile et se montre à celui qui veut bien l'admirer. Mais Goethe, s'il s'oppose aux expérimentations scientifiques comme celles qu'Isaac Newton mena sur la réfraction de la lumière, se montre aussi réticent face à l'approche symboliste de Georg Friedrich Creuzer, pour qui les mythes ont nécessairement un sens caché155.

gravure ancienne.
La Poésie (Apollon) dévoilant une statue de la Nature (Isis-Artémis). Dédicace à Goethe du livre d’Alexander von HumboldtIdeen zu einer Geographie der Pflanzen, 1807.

Si vous, prétendants méprisés,
Ne faites pas taire votre lyre désaccordée,
Je désespère totalement.
Isis se montre sans voile,
Mais l'homme, il a la cataracte.

Les symboles expliqués par l'histoire,
Bien fou est celui qui y attache de l'importance.
Sans fin il mène une recherche stérile
Et il laisse échapper la richesse du monde.

Ne cherche pas d'initiation secrète.
Sous le voile, laisse ce qui est figé.
Si tu veux vivre, pauvre fou,
Regarde seulement derrière toi vers l'espace libre.

— Goethe, Xénies apprivoisées, Livre VI










 De Samain à la Toussaint


 

Chez les Celtes, l'année se partage en deux grandes saisons : la saison claire et la saison sombre. Samain, à l'entrée de la saison sombre, initialise de fait la nouvelle année. Ce jour-là, le temps est suspendu et la frontière entre le monde des morts et celui des vivants se réduit à un voile d'une finesse inégalée, favorisant ainsi les travaux magiques. Toutes les forces de la nature sont descendantes. Ce lien très fort avec l'Autre Monde suscite la prise de conscience de la dualité de l'existence, le premier pas vers la quête de la Connaissance.


C'est aussi le moment d'honorer les ancêtres, dont on a hérité du savoir-faire et grâce auxquels on dispose des biens matériels présents. Ils sont aussi source de conseil, de sagesse et d'inspiration. C'est donc aussi la fête de Kerridwen, déesse de l'inspiration, de la lune, de la féminité et de la régénération, qui emporte dans son chaudron nos douleurs et nos misères.

 


Représentation de Kerridwen (à gauche) associée à la Déméter des Grecs (à droite)
et à la Cérès des Romains, déesses de l'agriculture, de la moisson et de la fécondité.

Samain marque donc l'entrée dans la période obscure. Pour la traverser, il faut une lumière. Et comme la Porte entre les Mondes est ouverte, on peut solliciter les conseils des Esprits supérieurs. Mais c'est aussi le moment le plus propice pour apporter son aide aux disparus, surtout à ceux qui, trop éloignés du monde spirituel durant leur vie terrestre, errent entre les deux Mondes.


Lors du Samain, les Celtes ont coutume d'allumer un feu. A l'origine, ces feux servaient de points de repère. En effet, l'étymologie de Samain ("Samuhin") signifie "rassemblement, réunion". Or, c'est à cette date que les bergers rentraient les bêtes pour les protéger du froid. Le "rassemblement" que manifestait Samain était donc originellement celui des bêtes et de leurs pasteurs. Et les grands feux allumés dans la nuit guidaient vers ce "rassemblement". Les Gaulois éteignent le feu de leur foyer, rite symbolisant le nécessaire passage par la mort. Pendant tout le temps que le feu est éteint, l'esprit prend conscience de la consistance de la Nuit qui le renvoie à sa propre nuit intérieure. En rallumant le feu dans l'obscurité, il s'éveille à son propre Feu intérieur renaissant.


Mais cette nuit-là porte aussi avec elle la possibilité de voir surgir les hordes chaotiques et les esprits maléfiques de l'autre monde, dont les Korrigans (le folklore anglo-saxon de Halloween ne retient d'ailleurs que cet aspect de Samain). Pour éviter le déferlement chaotique de ces petits démons dans les foyers où il fallait préserver ses provisions pour l'hiver, les Celtes veillent à "occuper" ces personnages en leur organisant des fêtes. On notera, au passage, que le stratagème de la diversion par la fête est vieux comme le monde, technique éprouvée dont on use aujourd'hui plus que largement, mais à d'autres fins.


C'est précisément à Samain que le Druide cueille le Gui sacré. En le coupant à l'aide d'une serpe d'or, il clame : "A Ghel an Heu" qui signifie Le "Blé lève" et non pas comme on le dit aujourd'hui "Au gui l'an neuf !" 

Cueillette du gui 

C'est une fête obligatoire pour toute la société celtique, composée de trois classes (sacerdotale, guerrière et artisanale). Outre les rites druidiques, elle donne lieu à des assemblées suivies de banquets. Au VIIe siècle, lors de la christianisation de l'Irlande, les moines lui substituent la fête de la Toussaint (fête de tous les saints) suivie, le lendemain, de la fête des morts.
En 835 sur l'ordre de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, la fête de la Toussaint, qui existait déjà à Rome, fut instituée en France. Et, peu à peu, toutes les Églises occidentales adoptèrent cette date. 


De Samain à la Toussaint

 Toussaint : fête de tous les saints. Les martyrs chrétiens étant près de 40 000 et l'année ne comportant que 365 jours, la célébration de tous ces saints se fait donc le 1er novembre, comme en a décidé le pape Boniface IV (en l'an 610). Il est fortement déconseillé de sortir de chez soi le soir de la Toussaint : toutes les tombes se vides, les trépassés se répandent dans les campagnes et envahissent les chemins pour se diriger vers les lieux qu'ils ont habités autrefois (le 1er).


Trépassés : commémoration de tous les fidèles défunts. Jour des Morts. Tout le mois est peuplé de revenants, personnages mystérieux, charrettes et autres vaisseaux fantômes (le 2).



William Bouguereau (1825-1905) Toussaint 1859

 

Demain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai.
 Vois-tu, je sais que tu m'attends
.J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tomb
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo, Les Contemplations, 1856


Comment se réapproprier ces fêtes antiques en lien avec notre époque ?


Je n'ai de cesse de chercher, chercher encore , alchimiser lentement, expérimenter et chercher encore
 ...
Approcher pas à pas ces mystères
Lever ou baisser le voile
C'est selon
...


En ce temps de passage
En ce temps où le voile est si fin que l'on croirait dialoguer, portes ouvertes avec les défunts
En ce temps de vénération et d'accompagnement
Je pense à ceux qui ont passé le seuil l'an dernier
A mon Père
A ma Mère
A mon frère, bien avant ...
Je pense à ceux et celles que j'ai côtoyé lors de mes ateliers et qui ne sont plus ici bas
...
Je pense à mes incarnations passées
J'en porte le sceau et l'empreinte
J'y chemine , voilée et dévoilée
...


 La Lune bleue veillait hier
Elle accompagne ces moments de Passage
Et je veille
...

Ces cheminements me sont possibles grâce notamment à 
https://www.meta-couleur.com
et
https://www.cosmoswave.be
...
Parce qu'il est bon de rencontrer des cheminements
 Des hommes et femmes en chemin
Des lieux de Lumière en ces temps assombris ...


Kerridwen et Isis en eurythmie 

“La force de la terre (C)

Travaille en moi (I)

La lumière du ciel (S)

Me libère”