Du gisant d'Aliénor d'Aquitaine au linceul, il n'y a qu'un pas
...
Ne laisser sur le tissu que le souvenir d'un moment
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La geste rejoint les murmures
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L'étoffe épouse les corps
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Chaque respiration émeut les plis
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Immobilité
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Passer le seuil et venir à ma propre rencontre
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Le retournement s'opère
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L'accueillir avec lenteur
...
J'ai traversé la rive
...
Mon amour l'avait désertée
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Face à face sous symphonie de cathédrale
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Le papier se souvient des caresses de ginko
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Il en murmure les secrets
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Les caresses de papillon, la nage des batraciens,
l'hésitation des vents contraires, les épousailles de pluie et d'embruns
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Je suis debout sur le ponton ...
J'avance vers la seconde étape de l'Oeuvre au noir
...
Pélerin de mon destin
...
... et la rencontre se fait ...
RépondreSupprimerChère Kaïkan, je viens de libérer tes mots d'hier et avant hier ... ils étaient dans les spams... quelle drôle d'idée, toi dans les spams... enfin libres et je t'en remercie
RépondreSupprimerUn abrazo fuerte
:-)) C' est qu'il y a parfois des trésors cachés dans les spams, tout comme dans les chemins de traverse en fait :-))))))) Baisers doux vers toi, Ma Maria :-)
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