La rose m'est plante-guide dans cette traversée du miroir
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Elle n'a de cesse de m'enseigner
Elle n'a de cesse de m'enseigner
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Je la pensais pleine d'épines et en prenant le temps de la rencontre intime ce week-end, après des jours et des jours de pluie, je l'ai vue rebourgeonner, m'en suis approchée, l'ai caressée et surprise, me suis rendue compte que ses branches étaient vierges de toute épine, seul l'envers des feuilles arborait, à leur naissance de toutes petites épines
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J'ai souri de moi-même
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Le retournement s'opère et je vais à présent ma propre présence
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Prends le temps de la rencontre réelle, me dit la rose, ne projette rien, accueille et vois, ressens, aime ce qui est
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Ne t'attarde pas en chimères, fussent-elles nourricières
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Certes, les épines sont bien présentes, elles disent la subtilité des blessures, elles en disent aussi la face cachée, secrète
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Caresse-les, apprivoise-les, tu en tireras le suc particulier ...
Caresse-les, apprivoise-les, tu en tireras le suc particulier ...
Le sang est Vie
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Je suis allée alors à la rencontre des pétales en macération depuis plus d'un mois, un peu avant le solstice d'été
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Là encore m'attendait un monde inattendu
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L'Oeuvre au noir est bien de l'ordre de la gestation
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RépondreSupprimerJe te vois, rose, livre entrebâillé,
qui contient tant de pages
de bonheur détaillé
qu’on ne lira jamais. Livre-mage,
qui s’ouvre au vent et qui peut être lu
les yeux fermés…,
dont les papillons sortent confus
d’avoir eu les mêmes idées.
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Été: être pour quelques jours
le contemporain des roses ;
respirer ce qui flotte autour
de leurs âmes écloses.
Faire de chacune qui se meurt
une confidente,
et survivre à cette sœur
en d’autres roses absente.
Rainer Maria Rilke / Les roses / Poésie Gallimard ... p 116 et 138
Merci pour tes mots et ta poésie, Ma Maria ...
RépondreSupprimerLa rose, de tout temps a su parler aux hommes ...
Elle me dévoile, cet été , un pan inconnu encore ...
La nature vaste est riche à qui sait l'écouter ...